Malheureusement, il vous arrivera de rencontrer des factures impayées ou d’autres commandes de clients dans le cadre de votre travail. Ces factures ou commandes clients impayées sont l’une des parties les moins souhaitables de votre travail, mais vous devez vous y préparer afin de minimiser les dommages.
La relance
Tenir à jour un tableau de suivi des comptes clients est essentiel pour éviter les mauvaises surprises. Des problèmes de trésorerie peuvent résulter d’une facturation tardive. Les clients qui ne paient pas à temps peuvent le faire par oubli ou en raison de problèmes de trésorerie. Un rappel poli peut être envoyé aux clients par e-mail ou par courrier afin d’éviter les retards dans le règlement des comptes et de réduire le temps nécessaire au client pour payer. Pour réduire le temps que les clients mettent à payer, il est important d’éviter les comptes en souffrance et de s’assurer qu’il y a suffisamment de liquidités en banque. Pour ce faire, vous devez veiller à ne pas prendre trop de temps pour payer vos factures.
Avant d’envoyer une mise en demeure, un agent de recouvrement fait généralement deux tentatives pour recouvrer la dette. La première tentative consiste à informer le débiteur que la dette n’a pas été payée et la seconde à l’avertir qu’une action en justice sera engagée en cas de non-paiement de la dette.
Ces besoins de trésorerie doivent être anticipés, même s’ils prennent du temps. Si possible, la relance doit être organisée et planifiée. Notez que la mise en place de ce réflexe très tôt dans votre routine administrative vous fera gagner du temps et de l’énergie. Il est également important de tenir à jour un outil de comptabilité et de gestion commerciale qui permet de suivre les ventes et les paiements des clients, si possible. Voici un exemple à envoyer à vos clients :
La mise en demeure
Vous avez beau faire des rappels à votre client, vous ne pouvez envoyer une mise en demeure qu’après avoir essayé tout le reste. Lorsque les rappels ne suffisent pas, vous pouvez envoyer une lettre officielle à votre consommateur. Une lettre de mise en demeure a une valeur juridique et peut indiquer un défaut ou un retard de paiement. Elle doit être envoyée par courrier recommandé avec accusé de réception ou par courrier recommandé électronique avec accusé de réception. Si les rappels et la mise en demeure ne fonctionnent pas, vous pouvez envisager l’une des procédures de recouvrement suivantes : la procédure d’assignation en paiement, la procédure d’injonction de payer, et la procédure de référé-provision
Procédure d’assignation en paiement
Le juge cite le débiteur à comparaître devant lui pour obtenir une ordonnance obligeant le débiteur à payer. Procédure plus lourde et plus coûteuse, le créancier assigne le débiteur à comparaître devant le juge afin d’obtenir une injonction de payer pour le débiteur. Dans la plupart des cas, l’intervention d’un avocat est nécessaire. Le juge peut donner au créancier un titre exécutoire.
Procédure d’injonction de payer
L’injonction de payer est une action judiciaire rapide et peu coûteuse (environ 40 euros). Vous devez envoyer une mise en demeure au greffe du tribunal du lieu où se trouve le débiteur, en la copiant. Si vous la complétez et la validez, le juge du tribunal enverra alors une injonction de payer, qui devra être remise à un huissier. S’il n’y a pas de résistance, vous pouvez bénéficier d’un titre exécutoire qui vous permettra de saisir l’argent.
Procédure de référé-provision
Lorsque le créancier demande une avance pendant la procédure de référé, le juge décide de l’accorder ou non.
Avant de chercher un recours juridique, il est essentiel de rechercher la conciliation avec le client. Cette approche vous fera gagner du temps et préservera vos relations avec vos clients qui traversent peut-être une période difficile. Toutefois, si vous avez l’impression que votre client est fourbe, vous ne devez pas hésiter à chercher toutes les méthodes possibles pour recouvrer vos créances dans les plus brefs délais et par des moyens juridiques si nécessaire.
Daniel Blanchet écrit pour le magazine TIH-Business depuis 2018. Il est spécialisé dans la finance et l’immobilier. Daniel est également un traducteur professionnel, ayant traduit de nombreux livres sur des sujets variés.